En utilisant ce site web, vous acceptez que nous utilisions des cookies. Vous pouvez en savoir plus dans la politique de confidentialité.
Bombay Durpun - Nouvelle "nuit calme" en Martinique, les négociations contre la vie chère au point mort
-
-
Choisir une langue
Fermeture automatique en : 3
Wie gewohnt mit Werbung lesen
Nutzen Sie Bombay Durpun mit personalisierter Werbung, Werbetracking, Nutzungsanalyse und externen Multimedia-Inhalten. Details zu Cookies und Verarbeitungszwecken sowie zu Ihrer jederzeitigen Widerrufsmöglichkeit finden Sie unten, im Cookie-Manager sowie in unserer Datenschutzerklärung.
Use Bombay Durpun with personalised advertising, ad tracking, usage analysis and external multimedia content. Details on cookies and processing purposes as well as your revocation option at any time can be found below, in the cookie manager as well as in our privacy policy.
Utilizar Bombay Durpun con publicidad personalizada, seguimiento de anuncios, análisis de uso y contenido multimedia externo. Los detalles sobre las cookies y los propósitos de procesamiento, así como su opción de revocación en cualquier momento, se pueden encontrar a continuación, en el gestor de cookies, así como en nuestra política de privacidad.
Utilisez le Bombay Durpun avec des publicités personnalisées, un suivi publicitaire, une analyse de l'utilisation et des contenus multimédias externes. Vous trouverez des détails sur les cookies et les objectifs de traitement ainsi que sur votre possibilité de révocation à tout moment ci-dessous, dans le gestionnaire de cookies ainsi que dans notre déclaration de protection des données.
Utilizzare Bombay Durpun con pubblicità personalizzata, tracciamento degli annunci, analisi dell'utilizzo e contenuti multimediali esterni. I dettagli sui cookie e sulle finalità di elaborazione, nonché la possibilità di revocarli in qualsiasi momento, sono riportati di seguito nel Cookie Manager e nella nostra Informativa sulla privacy.
Utilizar o Bombay Durpun com publicidade personalizada, rastreio de anúncios, análise de utilização e conteúdo multimédia externo. Detalhes sobre cookies e fins de processamento, bem como a sua opção de revogação em qualquer altura, podem ser encontrados abaixo, no Gestor de Cookies, bem como na nossa Política de Privacidade.
La nuit de lundi à mardi a été "calme" en Martinique, où le couvre-feu nocturne est prolongé jusqu'au 21 octobre, après les violences urbaines de ces derniers jours et sur fond d'enlisement des négociations contre la vie chère.
Taille du texte:
"La nuit du 14 au 15 octobre a été calme sur l'ensemble du territoire", a indiqué mardi la préfecture de l'île antillaise, qui a prolongé la veille le couvre-feu de 21H00 à 05H00 en vigueur sur toute l'île après les nuits d'émeutes de la semaine dernière.
"Les opérations de levée des barrages et de nettoyage des voies se sont poursuivies", a ajouté la préfecture de Martinique dans un communiqué.
Concernant le couvre-feu, cette "mesure exceptionnelle" est prolongée jusqu'au 21 octobre et le sera "autant que nécessaire", a précisé la préfecture.
Dans un communiqué, le Medef local a alerté sur les destructions d'emplois entrainées par les émeutes. Un total de "171 bâtiments ont été impactées" et plus de 1.000 emplois sont d'ores et déjà directement menacés par les destructions et les pillages, selon ce communiqué
- Dégâts "irréversibles" -
"Détruire les entreprises est contreproductif à tous points de vue", a ajouté le Medef, qui estime que "l'important différentiel de prix avec la France hexagonale est lié à l'éloignement géographique", alors que les acteurs de la distribution sont ciblés par les militants.
Sur le plan sécuritaire, plus de 300 policiers et gendarmes sont arrivés en renfort dans le courant du weekend, a indiqué une source policière à l'AFP.
Des actions de protestation continuent d'être organisées, à l'image d'une opération escargot baptisée Molokoï, une tortue locale, à l'initiative de la CGT-Martinique, qui a réuni un petit nombre de participants.
"Nous appelons le gouvernement à entendre le cri des Martiniquais", a expliqué à l'AFP Marcel Rose-Adelaïde, militant CGT, assurant que "la population est chaud bouillante".
"Ce n'est que lorsque ça bouge, qu'il y a le feu partout, qu'on voit le gouvernement s'intéresser à nous", a-t-il ajouté, regrettant l'annulation d'une septième réunion de négociations.
Prévue mardi, cette table ronde entre l'Etat et les acteurs locaux (militants, grande distributions, élus) pour faire baisser le coût de la vie n'aura en effet pas lieu faute de "nouvelle proposition concrète et viable", selon le président du conseil exécutif de Martinique, Serge Letchimy.
En réaction, le collectif militant Rassemblement pour la protection des peuples et des ressources afro-caribéens (RPPRAC) a rappelé que "24 points sur 26 ont été actés" mais que "les deux points restants non négociés avec la grande distribution sont le résultat d'un refus collectif du peuple".
"Aucune concession ne sera faite à ceux qui n'ont jamais fait preuve de bonne volonté envers le pouvoir d'achat des Martiniquais", a déclaré le RPPRAC dans un communiqué, affirmant son intention "de poursuivre ses rassemblements contre la +vie chère+".
"Il y a trois étapes: la première les pillages; si ça dure les destructions; et si ça continue, c'est la traque de ceux qu'on pense ou qu'on désigne comme ennemis. On a déjà passé deux étapes. J'espère qu'ils seront raisonnables, parce que quand on arrive à la troisième étape (…) les dégâts sont irréversibles", avait averti plus tôt lundi auprès de l'AFP le dirigeant du RPPRAC, Rodrigue Petitot.
"On est un peuple qui revendique légitimement le droit à l'accès à la nourriture à des prix respectueux, et tout ce qu'on nous donne jusqu'à présent, c'est une répression" avait-il ajouté.
Le RPPRAC réclame que les distributeurs s'engagent à ne pas dépasser un certain différentiel de prix sur "tout l'alimentaire" alors que le document de travail actuel évoque seulement 54 familles de produits concernées.