L'animateur Pascal Bataille annonce être atteint d'un cancer du poumon / Photo: Damien MEYER - AFP/Archives
L'animateur Pascal Bataille, connu pour son tandem avec Laurent Fontaine aux manettes de l'émission "Y'a que la vérité qui compte", a annoncé vendredi être atteint d'un cancer du poumon, un "combat" qu'il se dit "sûr" de "gagner".
"Aujourd'hui, j'ai une petite vérité à vous dire, importante néanmoins", a lancé le présentateur de 64 ans dans une vidéo postée sur son compte Instagram.
"Depuis deux-trois mois, je me bats contre un cancer du poumon et, ce combat, je suis sûr que je vais le gagner", a-t-il ajouté.
"D'abord, parce que je suis entouré par des médecins formidables. Ensuite, parce que je bénéficie de nouveaux protocoles de soins qui ont fait des progrès considérables ces dernières années, exponentiels. Et, enfin, parce que j'ai un moral du tonnerre, un moral qui me permet d'y croire dur comme fer et je sais, je sais que je vais guérir de cette saloperie", a fait valoir Pascal Bataille.
Succès d'audience de 2002 à 2006 sur TF1, son émission phare "Y'a que la vérité qui compte" a été relancée en 2023 par la chaîne C8, où il officie toujours avec son acolyte Laurent Fontaine.
Le duo de producteurs-animateurs y reçoit chaque jeudi soir des anonymes, invités à la demande de personnes ayant des choses à leur dire.
Également passés par la radio, Bataille et Fontaine ont démarré leur carrière sur l'ancienne chaîne du câble Canal Jimmy au début des années 1990 avant de présenter, à partir de 1997, "Y'a pas photo" sur TF1.
Après s'être confié sur son état de santé, Pascal Bataille a rappelé vendredi "son engagement contre la maladie de Charcot" - une pathologie neuro-dégénérative également nommée sclérose latérale amyotrophique (SLA) - et lancé un appel aux dons.
"Si on a fait des progrès exponentiels comme ça dans la recherche et dans la lutte contre le cancer, (...) c'est grâce au financement de cette recherche", a expliqué cet ambassadeur de l'Association pour la recherche sur la SLA (ARSLA).
"Je suis persuadé, moi, qu'on peut faire les mêmes progrès sur la maladie de Charcot", a-t-il insisté.
T.Deshpande--BD