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Bombay Durpun - Rue d'Aubagne: réquisitoire à deux voix pour la "blessure dans le coeur de Marseille"
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Les effondrements de la rue d'Aubagne ne sont "pas une simple affaire judiciaire" mais "une blessure dans le coeur de Marseille", a lancé jeudi le procureur de la République de Marseille au début d'un réquisitoire à "deux voix".
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Depuis plus d'un mois c'est le procureur Michel Sastre qui représente le ministère public à ce procès du logement indigne. Mais jeudi, celui-ci a été rejoint par le procureur de la République de la deuxième ville de France, Nicolas Bessone, signe de l'importance de ce dossier.
"Ces effondrements ne doivent rien à la fatalité, au hasard, et encore moins à la pluie" et "cette catastrophe est venue apporter un terrible éclairage sur l'habitat indigne dans la cité phocéenne, d'un chaos silencieux à une réalité criante", a-t-il insisté.
Une foule nombreuse s'est pressée dans la salle des procès hors-norme du tribunal judiciaire de Marseille pour cette matinée de réquisitions très attendue.
Depuis le 7 novembre, 16 prévenus comparaissent, dont quatre renvoyés par les magistrats instructeurs. Une dizaine de copropriétaires ont été cités directement par les parties civiles.
Ils sont renvoyés pour différents chefs, dont les deux plus graves sont l'homicide involontaire et la soumission de personnes vulnérables à des conditions d'hébergement indigne.
Le procureur Michel Sastre, tout au long des audiences, s'est étonné de l'"absence de doutes" d'un expert sur son travail bâclé en une heure, des petitesses de propriétaires rechignant à faire intervenir un plombier pour réparer la douche de leur locataire, et a tancé le seul élu de l'exécutif municipal de l'époque, Julien Ruas, lui demandant s'il n'avait pas "pensé à démissionner".
"Pas une association de malfaiteurs mais une association d'imprudents et de négligents", qui chacun à leur manière "se sont détournés de leurs obligations", avait fustigé de son côté Me Brice Grazzini, conseil de nombreuses parties civiles, lors de sa plaidoirie.
Au nom de huit occupants du numéro 65 emportés, mais aussi pour toute une ville, le fils d'Ouloume Saïd Hassani, morte ce jour-là, avait demandé lui au tribunal un jugement "à la hauteur".
Le procès doit se terminer le 18 décembre, avant un jugement attendu en 2025.