En utilisant ce site web, vous acceptez que nous utilisions des cookies. Vous pouvez en savoir plus dans la politique de confidentialité.
Bombay Durpun - Bayrou consent à revisiter la réforme des retraites, les socialistes n'excluent pas la censure
-
-
Choisir une langue
Fermeture automatique en : 3
Wie gewohnt mit Werbung lesen
Nutzen Sie Bombay Durpun mit personalisierter Werbung, Werbetracking, Nutzungsanalyse und externen Multimedia-Inhalten. Details zu Cookies und Verarbeitungszwecken sowie zu Ihrer jederzeitigen Widerrufsmöglichkeit finden Sie unten, im Cookie-Manager sowie in unserer Datenschutzerklärung.
Use Bombay Durpun with personalised advertising, ad tracking, usage analysis and external multimedia content. Details on cookies and processing purposes as well as your revocation option at any time can be found below, in the cookie manager as well as in our privacy policy.
Utilizar Bombay Durpun con publicidad personalizada, seguimiento de anuncios, análisis de uso y contenido multimedia externo. Los detalles sobre las cookies y los propósitos de procesamiento, así como su opción de revocación en cualquier momento, se pueden encontrar a continuación, en el gestor de cookies, así como en nuestra política de privacidad.
Utilisez le Bombay Durpun avec des publicités personnalisées, un suivi publicitaire, une analyse de l'utilisation et des contenus multimédias externes. Vous trouverez des détails sur les cookies et les objectifs de traitement ainsi que sur votre possibilité de révocation à tout moment ci-dessous, dans le gestionnaire de cookies ainsi que dans notre déclaration de protection des données.
Utilizzare Bombay Durpun con pubblicità personalizzata, tracciamento degli annunci, analisi dell'utilizzo e contenuti multimediali esterni. I dettagli sui cookie e sulle finalità di elaborazione, nonché la possibilità di revocarli in qualsiasi momento, sono riportati di seguito nel Cookie Manager e nella nostra Informativa sulla privacy.
Utilizar o Bombay Durpun com publicidade personalizada, rastreio de anúncios, análise de utilização e conteúdo multimédia externo. Detalhes sobre cookies e fins de processamento, bem como a sua opção de revogação em qualquer altura, podem ser encontrados abaixo, no Gestor de Cookies, bem como na nossa Política de Privacidade.
François Bayrou s'est résolu mardi à revenir sur la réforme des retraites d'Emmanuel Macron, en annonçant un "conclave" de renégociation de trois mois "sans aucun tabou" sur le départ à 64 ans, mais les socialistes lui demandent d'aller plus loin pour échapper à la censure.
Taille du texte:
"C'est un acquis", s'est félicité sur TF1 le patron du Parti socialiste Olivier Faure, qui a négocié avec le Premier ministre.
Mais "le compte n'y est pas", a-t-il ajouté, refusant qu'en cas d'absence d'accord entre les partenaires sociaux, il y ait un "retour" à la loi ultracontestée de 2023.
"Ce que je demande au Premier ministre", c'est "qu'il dise que, qu'il y ait accord ou pas accord, le Parlement sera saisi de la question des retraites sur la base des propositions qui auront été faites par les uns et par les autres", a expliqué Olivier Faure, avant de menacer: "Nous censurons, sauf si nous avons une réponse claire" à ce sujet.
"L'injonction que le pays nous assigne", c'est de "retrouver la stabilité", a d'emblée déclaré le Premier ministre devant l'Assemblée nationale qui a renversé son prédécesseur Michel Barnier au bout de seulement trois mois.
Confronté à la mission quasi-impossible de survivre, et faire adopter un budget pour l'année en cours, il s'est montré prudemment optimiste. "Quand tout paraît aller mal, on est contraint au courage", a-t-il déclaré, applaudi par le camp présidentiel, plus timidement par la droite, et chahuté par une partie de la gauche.
La France insoumise a aussitôt déposé une motion, qui sera discutée jeudi, mais que le Rassemblement national ne devrait pas voter, obérant ses chances d'aboutir.
- Un texte "avant l'été" -
Les Ecologistes la voteront, a annoncé leur cheffe de file à l'Assemblée Cyrielle Chatelain, déplorant que seuls "158 mots au bout d’une heure et quart de discours" aient été consacrés à l'environnement.
Si le chef du gouvernement s'appuie sur les mêmes forces que Michel Barnier (le camp macroniste et la droite), il a misé sur des négociations avec la gauche, hors LFI, contrairement à son prédécesseur qui avait tenté, en vain, de contenter l'extrême droite.
Au coeur des tractations, figurait cette réforme, adoptée en 2023 au forceps grâce à l'article controversé 49.3 de la Constitution, qui portait de 62 à 64 ans l'âge légal de la retraite.
Le chef du gouvernement a annoncé vouloir "remettre ce sujet en chantier, avec les partenaires sociaux, pour un temps bref", en commençant par une "mission flash" de la Cour des comptes et une réunion des partenaires sociaux "dès vendredi".
L'allié historique d'Emmanuel Macron n'a donc pas évoqué de "suspension" formelle du texte de 2023, une demande des socialistes qui hérissait une partie du camp présidentiel et de la droite.
Il a estimé qu'une "fenêtre de tir" s'ouvrait sans nécessiter de pause, puisque la loi "a prévu que l'âge légal de départ passerait à 63 ans fin 2026".
François Bayrou a aussi assuré n'avoir "aucun tabou, pas même l'âge", mais une "seule exigence": ne pas "dégrader l'équilibre financier".
Si un accord est trouvé, un texte de loi pourrait être "examiné avant l'été", a-t-il assuré.
Ironie du sort, c'est Élisabeth Borne, numéro deux du nouveau gouvernement, qui a lu devant le Sénat le même discours, alors qu'elle a porté cette réforme controversée en tant que Première ministre il y a seulement deux ans.
- "Où sont vos compromis ?" -
Au-delà des retraites, François Bayrou a martelé que la dette était "une épée de Damoclès". Il a dès lors exhorté les forces politiques à se "ressaisir pour adopter sans tarder" les budgets de l'Etat et de la Sécurité sociale pour 2025, laissés en jachère par la chute du gouvernement Barnier.
Il a revu à la baisse les ambitions draconiennes de son prédécesseur, visant un déficit public de 5,4% du PIB en 2025, au lieu de 5%, et une croissance de 0,9% contre 1,1%. Mais est resté très vague sur les impôts et économies prévus pour y parvenir.
"Où sont vos engagements ? Où sont vos compromis ?", lui a lancé dans l'hémicycle le chef des députés socialistes Boris Vallaud.
Le leader de LFI Jean-Luc Mélenchon a accusé le PS d'avoir mis "à terre" le Nouveau Front populaire en négociant avec le gouvernement... avant de finalement considérer que l'alliance de gauche était "sauvée" grâce à la motion de censure que devraient voter, selon lui, des élus écologistes, communistes, mais aussi "nombre de députés socialistes".
Les députés RN ne comptent pas censurer immédiatement le gouvernement, car "la censure ce n'est pas un gadget" pour "faire le buzz", a expliqué leur orateur Jean-Philippe Tanguy. Mais, très critique à l'égard du discours de François Bayrou, il a estimé que le budget serait "le moment de vérité".
A droite, le chef des députés Les Républicains Laurent Wauquiez a contesté la proposition de François Bayrou d'avancer sur "un principe de proportionnelle" pour élire les députés, tout en apportant un "soutien exigeant, texte par texte" au gouvernement.