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Bombay Durpun - Présidentielle au Gabon: Oligui Nguema élu président pour sept ans
Mumbai - 24.04. 2025
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Le général putschiste tombeur de la dynastie Bongo, Brice Clotaire Oligui Nguema, a été élu président du Gabon avec plus de 90% des voix, 19 mois après son coup d’État d'août 2023, selon les résultats provisoires annoncés dimanche au ministère de l'Intérieur.
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"Dieu n'abandonne pas son peuple", a déclaré le président élu pour sept ans devant ses partisans réunis au quartier général de sa plateforme de soutien, le Rassemblement des Bâtisseurs, peu après l'annonce des résultats.
"Je tiens à saluer la maturité du peuple gabonais", a-t-il ajouté, appelant chacun à attendre la proclamation des résultats définitifs par la Cour constitutionnelle pour "célébrer la victoire".
Le ministre de l'Intérieur Hermann Immongault venait d'annoncer que ce militaire de carrière, qui a déposé son uniforme pour participer à l'élection, avait rassemblé plus de 575.200 voix, soit 90,35% des suffrages.
Son principal adversaire Alain-Claude Bilie By Nze, ex-Premier ministre d'Ali Bongo, n'a obtenu que 3,02%. Les six autres candidats n'ont pas dépassé les 1%. Le taux de participation s'élève à 70,4%, selon les résultats provisoires.
Avant même la fin du dépouillement, dans la nuit de samedi à dimanche, les médias officiels gabonais avaient annoncé M. Oligui "largement en tête".
Les chiffres provisoires ont été accueillis par des acclamations de joie de plusieurs centaines de partisans réunis dimanche à son QG.
Parmi les personnalités invitées figuraient notamment le Premier ministre Raymond Ndong Sima et Brice Laccruche Alihaga, ancien bras droit de l'ex-président Ali Bongo, écarté du pouvoir en 2019 par l'entourage familial du dirigeant alors affaibli par un AVC.
Après une journée de samedi caractérisée par une forte affluence dans les bureaux de vote, le calme régnait dimanche dans les rues quasi désertes de la capitale.
- "Changement et espoirs" -
"Ca faisait longtemps que je n'ai pas voté. Mais cette fois-ci, j'ai quand même vu une lueur ou quelque chose qui a fait en sorte que j'aille voter", confie Olivina Migombe, 58 ans, une fidèle catholique rencontrée devant l'église de la paroisse Saint-André.
Patrick Essono-Mve, 48 ans, technicien sans emploi, espère qu'il "aura le boulot" avec le président Oligui. En ville, les rares voix dissidentes rencontrées par l'AFP n'ont pas souhaité s'exprimer.
Chômage, pannes d'électricité, coupures d'eau, routes dégradées, transports publics insuffisants, manque d'écoles, hôpitaux défaillants... les défis sont nombreux, la dette publique élevée (73,3% du PIB en 2024) et les attentes des 2,3 millions d'habitants très fortes après plusieurs décennies de gabegie, pillage et gaspillage du système Bongo.
Au Gabon, pays riche en pétrole mais à l'économie exsangue, un tiers des habitants vit en dessous du seuil de pauvreté.
De grandes affiches électorales à l'effigie de celui qui se présente comme "le candidat du peuple" étaient omniprésentes dans l'espace public pendant la brève campagne de 13 jours, largement dominée par le général putschiste.
Ses opposants, à commencer par Alain-Claude Bilie By Nze, l'accusent, au vu de ses fonctions passées auprès des Bongo, d'incarner la continuité du système et de vouloir confisquer le pouvoir, qu'il avait promis de rendre aux civils.
"Contrairement aux précédents scrutins de 2016 et 2023 marqués par des tensions et des contestations, le climat qui a prévalu durant cette journée électorale s'est révélé remarquablement serein", a estimé le site d'actualité gabonais en ligne Gabon mail infos.
Chose inédite, les médias privés et étrangers ont été autorisés à filmer le dépouillement.
Des observateurs internationaux ont mené des constats toute la journée à travers le pays, sans noter d'incident majeur. Selon Lynda Nzah Bekale, la porte-parole du Réseau des observateurs citoyens (ROC) gabonais, qui rassemble des membres de la société civile, les élections "se sont vraiment bien passées".
"Il y a eu un bel engouement de la population à aller voter, mais particulièrement il y avait du calme", a-t-elle assuré dimanche à l'AFP, tout en notant "qu'il y a eu des bureaux où on n'a pas permis aux observateurs d'accéder", des incidents "minoritaires".
Au total, plus de 900.000 électeurs dans ce pays d'Afrique centrale étaient appelés à voter samedi pour la première élection depuis le coup d’État qui a mis fin à 55 ans de dynastie Bongo.
Selon la nouvelle constitution, le président gabonais élu prendra la tête du pays avec des pouvoirs élargis. Le poste de Premier ministre a été supprimé à la faveur de la création d'un poste de vice-président.