En utilisant ce site web, vous acceptez que nous utilisions des cookies. Vous pouvez en savoir plus dans la politique de confidentialité.
Bombay Durpun - Les enseignants en grève et dans la rue pour lancer "un avertissement" à leur ministre
-
-
Choisir une langue
Fermeture automatique en : 3
Wie gewohnt mit Werbung lesen
Nutzen Sie Bombay Durpun mit personalisierter Werbung, Werbetracking, Nutzungsanalyse und externen Multimedia-Inhalten. Details zu Cookies und Verarbeitungszwecken sowie zu Ihrer jederzeitigen Widerrufsmöglichkeit finden Sie unten, im Cookie-Manager sowie in unserer Datenschutzerklärung.
Use Bombay Durpun with personalised advertising, ad tracking, usage analysis and external multimedia content. Details on cookies and processing purposes as well as your revocation option at any time can be found below, in the cookie manager as well as in our privacy policy.
Utilizar Bombay Durpun con publicidad personalizada, seguimiento de anuncios, análisis de uso y contenido multimedia externo. Los detalles sobre las cookies y los propósitos de procesamiento, así como su opción de revocación en cualquier momento, se pueden encontrar a continuación, en el gestor de cookies, así como en nuestra política de privacidad.
Utilisez le Bombay Durpun avec des publicités personnalisées, un suivi publicitaire, une analyse de l'utilisation et des contenus multimédias externes. Vous trouverez des détails sur les cookies et les objectifs de traitement ainsi que sur votre possibilité de révocation à tout moment ci-dessous, dans le gestionnaire de cookies ainsi que dans notre déclaration de protection des données.
Utilizzare Bombay Durpun con pubblicità personalizzata, tracciamento degli annunci, analisi dell'utilizzo e contenuti multimediali esterni. I dettagli sui cookie e sulle finalità di elaborazione, nonché la possibilità di revocarli in qualsiasi momento, sono riportati di seguito nel Cookie Manager e nella nostra Informativa sulla privacy.
Utilizar o Bombay Durpun com publicidade personalizada, rastreio de anúncios, análise de utilização e conteúdo multimédia externo. Detalhes sobre cookies e fins de processamento, bem como a sua opção de revogação em qualquer altura, podem ser encontrados abaixo, no Gestor de Cookies, bem como na nossa Política de Privacidade.
"En colère", les enseignants sont mobilisés jeudi pour "lancer un avertissement" au gouvernement sur les conditions de travail, les salaires et l'école publique, un mécontentement attisé par les polémiques entourant leur ministre Amélie Oudéa-Castéra.
Taille du texte:
Au total, 20,26% d'enseignants étaient grévistes jeudi, selon les chiffres du ministère de l'Education.
Le Snes-FSU, premier syndicat du second degré, avait auparavant estimé le taux de grévistes dans les collèges et lycées à 47%, et la FSU-Snuipp, principal syndicat du primaire, avançait 40% de grévistes dans les écoles maternelles et élémentaires.
A Paris, une manifestation partira à 14H00 du Luxembourg en direction du ministère de l'Education nationale, à l'appel des principaux syndicats enseignants (FSU, CGT, FO, SUD-Education, UNSA-Education, SGEN-CFDT).
"Toutes les AOC ne sont pas des grands crus", pouvait-on lire notamment sur une pancarte.
"Les déclarations de la ministre Amélie Oudéa-Castéra ont mis les enseignants très en colère. Elle a tenu des propos très méprisants en mettant en avant l'école privée", a expliqué à l'AFP Valérie Zika Dussol, enseignante dans une école primaire de Martigues (Bouches-du-Rhône). "On veut changer de ministre!"
"On est là pour demander une augmentation des salaires avec une revalorisation du point d'indice et pour de meilleures conditions de travail et des moyens", a-t-elle ajouté. Pour elle, "c'est aussi une manifestation pour défendre l'école publique".
- "La situation s'est aggravée" -
Des lycées ont aussi fait l'objet de blocages dans plusieurs villes, notamment à Paris, Marseille ou Montpellier.
"Profs/Elèves même combat", pouvait-on lire notamment sur une banderole devant le lycée Voltaire, dans le 11e arrondissement de Paris, où environ 200 jeunes venus de plusieurs lycées étaient rassemblés.
“Je suis ici pour protester contre la ministre de l'Education, le fait qu’elle reste en poste malgré ce qu’elle fait" et "aussi contre le SNU et l’uniforme", a expliqué à l'AFP une lycéenne en classe de première.
Pour la FSU-SNUipp, cette mobilisation est "un avertissement lancé au gouvernement", qui "reste sourd" face aux alertes. "La situation s'est aggravée avec la nomination d'une ministre à temps partiel qui s'est discréditée", ajoute ce syndicat.
L'appel à la grève à destination des enseignants et de l'ensemble des personnels de l'éducation a été lancé en décembre, avant l'arrivée d'Amélie Oudéa-Castéra rue de Grenelle pour succéder à Gabriel Attal, nommé à Matignon.
Mais "AOC", promue il y a trois semaines à la tête d'un super-ministère, dans lequel l'Education et la Jeunesse s'ajoutent aux Sports et aux Jeux olympiques dont elle avait déjà la charge, a cristallisé le mécontentement du monde enseignant.
Les déclarations polémiques de la ministre dès sa prise de fonction, qui a justifié l'inscription de ses enfants à l'établissement privé élitiste Stanislas par "des paquets d'heures pas sérieusement remplacées" dans le public, affirmations démenties ensuite par l'ex-enseignante de son fils en maternelle, ne sont toujours pas passées.
-déminage-
Les polémiques se sont multipliées depuis. Dernière en date, Mediapart a affirmé mercredi soir qu'Amélie Oudéa-Castéra aurait fait la promotion d'une école privée hors contrat qui accueille notamment de jeunes sportifs quand elle était ministre des Sports, et soutenu la demande de cette école de passer sous contrat avec l'Etat.
Cette école "accueillant un certain nombre de sportifs de haut niveau, il est normal que des échanges aient pu avoir lieu sur ce dossier dans le cadre de ses fonctions", a réagi l'entourage de la ministre jeudi matin.
Pour le ministère de l'Education cependant, "la spécificité de l’offre pédagogique" de cette école, Diagonale, et "les retraits d’emplois par ailleurs prévus dans l'enseignement public comme privé sous contrat à Paris" ne "permettent pas de passer sous contrat les classes de Diagonale".
La ministre s'efforce de déminer depuis sa nomination. Mais même au sein de la majorité, le doute demeure.
"La difficulté, c'est qu'en six mois, on est arrivés à se créer une crédibilité en salle des profs. Et en trois jours, c'était fini", regrette un cadre de la majorité à l'Assemblée.
Amélie Oudéa-Castéra sera auditionnée mardi après-midi à l'Assemblée nationale, a-t-on appris jeudi.