En utilisant ce site web, vous acceptez que nous utilisions des cookies. Vous pouvez en savoir plus dans la politique de confidentialité.
Bombay Durpun - Birmanie: Sittwe, coupée du monde après le passage du cyclone Mocha
-
-
Choisir une langue
Fermeture automatique en : 3
Wie gewohnt mit Werbung lesen
Nutzen Sie Bombay Durpun mit personalisierter Werbung, Werbetracking, Nutzungsanalyse und externen Multimedia-Inhalten. Details zu Cookies und Verarbeitungszwecken sowie zu Ihrer jederzeitigen Widerrufsmöglichkeit finden Sie unten, im Cookie-Manager sowie in unserer Datenschutzerklärung.
Use Bombay Durpun with personalised advertising, ad tracking, usage analysis and external multimedia content. Details on cookies and processing purposes as well as your revocation option at any time can be found below, in the cookie manager as well as in our privacy policy.
Utilizar Bombay Durpun con publicidad personalizada, seguimiento de anuncios, análisis de uso y contenido multimedia externo. Los detalles sobre las cookies y los propósitos de procesamiento, así como su opción de revocación en cualquier momento, se pueden encontrar a continuación, en el gestor de cookies, así como en nuestra política de privacidad.
Utilisez le Bombay Durpun avec des publicités personnalisées, un suivi publicitaire, une analyse de l'utilisation et des contenus multimédias externes. Vous trouverez des détails sur les cookies et les objectifs de traitement ainsi que sur votre possibilité de révocation à tout moment ci-dessous, dans le gestionnaire de cookies ainsi que dans notre déclaration de protection des données.
Utilizzare Bombay Durpun con pubblicità personalizzata, tracciamento degli annunci, analisi dell'utilizzo e contenuti multimediali esterni. I dettagli sui cookie e sulle finalità di elaborazione, nonché la possibilità di revocarli in qualsiasi momento, sono riportati di seguito nel Cookie Manager e nella nostra Informativa sulla privacy.
Utilizar o Bombay Durpun com publicidade personalizada, rastreio de anúncios, análise de utilização e conteúdo multimédia externo. Detalhes sobre cookies e fins de processamento, bem como a sua opção de revogação em qualquer altura, podem ser encontrados abaixo, no Gestor de Cookies, bem como na nossa Política de Privacidade.
Une grande ville portuaire en Birmanie, Sittwe dans le golfe du Bengale, restait coupée du monde lundi au lendemain du passage du violent cyclone Mocha qui a dévasté l'Ouest du pays et le Bangladesh voisin où les immenses camps de réfugiés ont été épargnés.
Taille du texte:
Avec des vents jusqu'à 195 km/h, la plus grosse tempête depuis plus d'une décennie dans le golfe du Bengale, s'est abattue dimanche entre Sittwe, en Birmanie, et Cox's Bazar, au Bangladesh.
En fin de journée dimanche, la tempête était en grande partie passée, épargnant les tentaculaires camps de réfugiés abritant près d'un million de Rohingyas au Bangladesh. Les autorités du pays ont fait état d'aucun mort.
Les communications avec Sittwe, où vivent environ 150.000 personnes et qui a subi le plus gros de la tempête, selon les sites permettant de suivre l'évolution des cyclones, restaient interrompues lundi.
La route menant à la ville était jonchée d'arbres, de pylônes et de câbles électriques, ont constaté des correspondants de l'AFP.
Une colonne de véhicules transportant des équipes de secouristes tentait de déblayer les accès à coup de tronçonneuses pour rejoindre la ville, sous le regard d'habitants inquiets pour leurs proches.
Le cyclone s'est abattu sur le rivage birman dimanche, provoquant une onde de marée de plusieurs mètres et des vents violents qui ont renversé une tour de communication à Sittwe, capitale de l'Etat Rakhine, selon des images publiées sur les réseaux sociaux.
- "Je suis inquiet" -
Les médias liés à la junte au pouvoir ont rapporté que des centaines d'antennes relais de téléphonie mobile ne sont plus opérationnelles.
"Je veux rentrer chez moi le plus vite possible car nous ne connaissons pas la situation à Sittwe", a déclaré à l'AFP un habitant de la ville ayant requis l'anonymat.
"Il n'y a pas de ligne téléphonique, pas d'internet (...) Je suis inquiet pour ma maison et mes biens".
Le chef de la junte, Min Aung Hlaing, a "demandé aux fonctionnaires de préparer le transport des secours vers l'aéroport de Sittwe", ont rapporté les médias d'Etat lundi, sans donner de détails sur la date d'arrivée des secours.
Les problèmes de communication ne permettent pas encore d'évaluer les dégâts dans l'Etat Rakhine où vit l'essentiel de la minorité rohingya, selon les Nations unies.
"Les premières informations qui remontent laissent penser que les dégâts sont importants", a déclaré dimanche soir le bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations unies.
Au Bangladesh, où les autorités ont affirmé avoir évacué 750.000 personnes, Kamrul Hasan, un responsable ministériel a indiqué à l'AFP que le cyclone n'a fait aucune victime. Dans les camps de Rohingyas, où environ un million de personnes vivent dans 190.000 abris de bambou et de bâches, les dégâts sont également minimes.
"Environ 300 abris ont été détruits par le cyclone", a déclaré à l'AFP le commissaire adjoint aux réfugiés, Shamsud Douza.
Les risques de glissements de terrain dans les camps sont également faibles "en raison de précipitation peu abondantes".
"Le ciel est devenu clair. Le cyclone Mocha est la tempête la plus puissante à frapper le Bangladesh depuis le cyclone Sidr", a déclaré à l'AFP Azizur Rahman, directeur du département météorologique du Bangladesh.
En novembre 2007, Sidr avait ravagé la côte méridionale du Bangladesh, tuant plus de 3.000 personnes et causant plusieurs milliards de dollars de dégâts.
Ces dernières années, une amélioration des prévisions météorologiques et des évacuations plus efficaces ont drastiquement réduit le nombre de tués lors de cyclones.
Les cyclones, parfois appelés ouragans dans l'Atlantique et typhons dans le Pacifique, sont une menace régulière sur les côtes du Nord de l'océan Indien, où vivent des dizaines de millions de personnes.
En mai 2008, le cyclone Nargis avait fait au moins 138.000 morts ou disparus en Birmanie, la pire catastrophe naturelle de l'histoire du pays.
Les scientifiques ont prévenu que les cyclones devenaient plus puissants dans certaines régions du monde à cause du réchauffement climatique.