En utilisant ce site web, vous acceptez que nous utilisions des cookies. Vous pouvez en savoir plus dans la politique de confidentialité.
Bombay Durpun - Le sud du Brésil sous les eaux, 29 morts et 60 disparus
-
-
Choisir une langue
Fermeture automatique en : 3
Wie gewohnt mit Werbung lesen
Nutzen Sie Bombay Durpun mit personalisierter Werbung, Werbetracking, Nutzungsanalyse und externen Multimedia-Inhalten. Details zu Cookies und Verarbeitungszwecken sowie zu Ihrer jederzeitigen Widerrufsmöglichkeit finden Sie unten, im Cookie-Manager sowie in unserer Datenschutzerklärung.
Use Bombay Durpun with personalised advertising, ad tracking, usage analysis and external multimedia content. Details on cookies and processing purposes as well as your revocation option at any time can be found below, in the cookie manager as well as in our privacy policy.
Utilizar Bombay Durpun con publicidad personalizada, seguimiento de anuncios, análisis de uso y contenido multimedia externo. Los detalles sobre las cookies y los propósitos de procesamiento, así como su opción de revocación en cualquier momento, se pueden encontrar a continuación, en el gestor de cookies, así como en nuestra política de privacidad.
Utilisez le Bombay Durpun avec des publicités personnalisées, un suivi publicitaire, une analyse de l'utilisation et des contenus multimédias externes. Vous trouverez des détails sur les cookies et les objectifs de traitement ainsi que sur votre possibilité de révocation à tout moment ci-dessous, dans le gestionnaire de cookies ainsi que dans notre déclaration de protection des données.
Utilizzare Bombay Durpun con pubblicità personalizzata, tracciamento degli annunci, analisi dell'utilizzo e contenuti multimediali esterni. I dettagli sui cookie e sulle finalità di elaborazione, nonché la possibilità di revocarli in qualsiasi momento, sono riportati di seguito nel Cookie Manager e nella nostra Informativa sulla privacy.
Utilizar o Bombay Durpun com publicidade personalizada, rastreio de anúncios, análise de utilização e conteúdo multimédia externo. Detalhes sobre cookies e fins de processamento, bem como a sua opção de revogação em qualquer altura, podem ser encontrados abaixo, no Gestor de Cookies, bem como na nossa Política de Privacidade.
Le bilan des pluies torrentielles qui ont touché le sud du Brésil ces derniers jours, avec leur cortège d'inondations et de glissements de terrain, a atteint jeudi au moins 29 morts, et 60 personnes sont toujours portées disparues.
Taille du texte:
A travers l'Etat du Rio Grande do Sul, auquel le président Luiz Inacio Lula da Silva venu sur place a promis l'aide du gouvernement, ce sont des scènes dantesques: coulées de boue gigantesques, maisons et voitures noyées à perte de vue, évacuations d'habitants et d'animaux réalisées dans des conditions extrêmement risquées par les secours.
Pour le gouverneur Eduardo Leite, il s'agit du "pire désastre climatique" jamais vu dans cet Etat frontalier avec l'Uruguay et l'Argentine.
"Je veux déplorer profondément toutes les vies perdues. Il y a 29 morts recensés actuellement, et avec la douleur la plus profonde je sais qu'il y en aura davantage", a-t-il dit en fin de journée, en annonçant aussi 60 disparus.
Le précédent bilan faisait état de 13 morts et 21 disparus. Trente-six blessés ont été enregistrés.
Des vues aériennes prises par l'AFPTV montrent des secteurs entiers de cette localité envahis par les flots, d'où émergent seulement les toits de maisons.
Mercredi soir, l'"état de calamité publique" a été déclaré dans le Rio Grande do Sul, atteint depuis plusieurs jours par des tempêtes et des orages dévastateurs.
- "Atténuer la souffrance" -
Lula, qui a rencontré le gouverneur jeudi à Santa Maria, une des villes les plus touchées, a promis que le Rio Grande do Sul "ne manquera pas de moyens" humains ou matériels pour faire face à cette tragédie.
Plus de 600 militaires devaient être envoyés en renfort pour les opérations de secours et la distribution de vivres aux sinistrés.
Accompagné notamment de la ministre de l'Environnement Marina Silva, le chef de l'Etat a assuré que le gouvernement fédéral était mobilisé "à 100%" pour "atténuer la souffrance due à cet événement naturel extrême".
Les inondations se concentrent dans la région centrale du Rio Grande do Sul, où 154 localités ont été frappées.
Selon le dernier bilan de la Défense civile, plus de 10.000 personnes ont dû quitter leur domicile, dont quelque 4.600 ont été accueillies dans des lieux d'hébergement.
De nombreuses routes sont inaccessibles et l'approvisionnement en eau et électricité est compromis pour des centaines de milliers de personnes, selon les autorités locales. Des villes sont totalement isolées, sans internet ni signal de téléphonie mobile.
Le gouverneur a ordonné l'évacuation des habitants de six communes situées dans une région montagneuse, en raison de la crue de la rivière Cai.
Claudio Oliveira, mécanicien de 54 ans qui réside à Capela de Santana, est inquiet pour ses proches qui résident à Montenegro, l'une des communes concernées, à une vingtaine de kilomètres de là.
"Nous ne pouvons rien faire. Une partie de ma famille habite là-bas, mais je ne peux pas les amener chez moi car nous ne pouvons pas aller les chercher", déplore-t-il.
- Pluies attendues vendredi -
L'inquiétude était également de mise après l'annonce de la rupture partielle d'un barrage à Cotipora, autre ville de montagne.
L'institut de météorologie Inmet a prévu de fortes précipitations jusqu'à vendredi.
Les cours ont été suspendus jusqu'à nouvel ordre dans les écoles du Rio Grande do Sul, ainsi que les matches de football prévus ce week-end.
En septembre, au moins 31 personnes avaient péri dans cet Etat après le passage d'un cyclone dévastateur.
Selon les experts, le réchauffement climatique accroît l'intensité et la fréquence des événements météorologiques extrêmes qui se succèdent au Brésil. La situation est encore aggravée par le phénomène climatique El Niño.
Les scientifiques estiment que les températures mondiales actuelles sont supérieures d'environ 1,2 degré Celsius à celles du milieu du XIXe siècle, ce qui entraîne une augmentation des inondations, des sécheresses et des vagues de chaleur.