En utilisant ce site web, vous acceptez que nous utilisions des cookies. Vous pouvez en savoir plus dans la politique de confidentialité.
Bombay Durpun - Washington menace d'utiliser l'arme gazière si Moscou attaque l'Ukraine
-
-
Choisir une langue
Fermeture automatique en : 3
Wie gewohnt mit Werbung lesen
Nutzen Sie Bombay Durpun mit personalisierter Werbung, Werbetracking, Nutzungsanalyse und externen Multimedia-Inhalten. Details zu Cookies und Verarbeitungszwecken sowie zu Ihrer jederzeitigen Widerrufsmöglichkeit finden Sie unten, im Cookie-Manager sowie in unserer Datenschutzerklärung.
Use Bombay Durpun with personalised advertising, ad tracking, usage analysis and external multimedia content. Details on cookies and processing purposes as well as your revocation option at any time can be found below, in the cookie manager as well as in our privacy policy.
Utilizar Bombay Durpun con publicidad personalizada, seguimiento de anuncios, análisis de uso y contenido multimedia externo. Los detalles sobre las cookies y los propósitos de procesamiento, así como su opción de revocación en cualquier momento, se pueden encontrar a continuación, en el gestor de cookies, así como en nuestra política de privacidad.
Utilisez le Bombay Durpun avec des publicités personnalisées, un suivi publicitaire, une analyse de l'utilisation et des contenus multimédias externes. Vous trouverez des détails sur les cookies et les objectifs de traitement ainsi que sur votre possibilité de révocation à tout moment ci-dessous, dans le gestionnaire de cookies ainsi que dans notre déclaration de protection des données.
Utilizzare Bombay Durpun con pubblicità personalizzata, tracciamento degli annunci, analisi dell'utilizzo e contenuti multimediali esterni. I dettagli sui cookie e sulle finalità di elaborazione, nonché la possibilità di revocarli in qualsiasi momento, sono riportati di seguito nel Cookie Manager e nella nostra Informativa sulla privacy.
Utilizar o Bombay Durpun com publicidade personalizada, rastreio de anúncios, análise de utilização e conteúdo multimédia externo. Detalhes sobre cookies e fins de processamento, bem como a sua opção de revogação em qualquer altura, podem ser encontrados abaixo, no Gestor de Cookies, bem como na nossa Política de Privacidade.
Les Etats-Unis ont assuré jeudi que le gazoduc Nord Stream 2 cher à Moscou serait mort-né en cas d'invasion russe de l'Ukraine, appelant la Russie à "revenir à la table des négociations" malgré sa première réaction plutôt froide au rejet américain de ses exigences clés.
Taille du texte:
Le sort de ce gazoduc controversé entre la Russie et l'Allemagne, dont Washington n'a jamais voulu mais qui est désormais achevé avec la bénédiction de Berlin, sera certainement au coeur de la prochaine visite du chancelier allemand Olaf Scholz à la Maison Blanche, le 7 février, pour rencontrer le président américain Joe Biden.
Accusé de timidité et tergiversations, le gouvernement allemand a tenté de clarifier jeudi sa position. Les "sanctions fortes" en cours de préparation par les Occidentaux en cas d'offensive russe incluent aussi Nord Stream 2, qui attend toujours sa mise en service, a déclaré la cheffe de la diplomatie allemande Annalena Baerbock.
S'appuyant sur ces propos et sur ses "conversations" avec l'Allemagne, le gouvernement américain s'est montré encore plus catégorique.
"Je veux être claire avec vous aujourd'hui: si la Russie envahit l'Ukraine, d'une manière ou d'une autre, Nord Stream 2 n'ira pas de l'avant", a prévenu la numéro 3 de la diplomatie américaine, Victoria Nuland.
- Réponse "pas positive" -
Les Occidentaux continuent donc de mettre la pression sur la Russie, qui s'est montrée pour le moins réservée au lendemain de la réception des réponses écrites des Etats-Unis et de l'Otan à ses demandes pour sortir de l'impasse actuelle.
"La balle est dans leur camp", "nous espérons que Moscou va étudier ce que nous leur proposons et revenir à la table des négociations", a dit Victoria Nuland, réaffirmant qu'en cas de "rejet" de cette "offre de dialogue", les sanctions seraient "très douloureuses".
La Russie dément tout projet d'invasion, mais s'estime menacée par l'expansion de l'Otan depuis 20 ans ainsi que par le soutien occidental à son voisin ukrainien.
Elle a réclamé la fin formelle de l'élargissement de l'Alliance atlantique, notamment à l'Ukraine, et un retour des déploiements militaires occidentaux aux frontières de 1997.
Les Etats-Unis et l'Otan ont, sans surprise, formellement rejeté mercredi ces demandes clés de Moscou, tout en ouvrant à nouveau la porte à des négociations sur des limites réciproques au déploiement des missiles de courte et moyenne portée des deux puissances nucléaires rivales en Europe ainsi qu'aux exercices militaires aux abords du camp adverse.
"On ne peut pas dire que nos points de vue aient été pris en compte", a regretté le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
Le chef de la diplomatie Sergueï Lavrov a lui aussi constaté l'absence d'une "réponse positive" à la principale revendication russe.
Mais il n'a pas fermé la porte au dialogue, relevant qu'on pouvait "espérer le début d'une conversation sérieuse sur des questions secondaires".
- Pékin soutient Moscou -
Le président Biden s'est entretenu jeudi au téléphone avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, qui a dit dans un tweet avoir évoqué les "récents efforts diplomatiques pour une désescalade" et des "mesures conjointes pour l'avenir".
Parmi les lueurs d'espoir, le président Zelensky avait salué plus tôt l'exercice diplomatique "constructif" de la veille à Paris, des négociateurs russes et ukrainiens s'étant retrouvés pour la première fois depuis des mois, sous égide franco-allemande, pour parler du conflit entre Kiev et des séparatistes prorusses dans l'est de l'Ukraine.
Avancée timide mais rare, les émissaires ont annoncé un nouveau rendez-vous pour début février à Berlin.
La France y a vu "un bon signal" russe, avant un entretien entre les présidents Emmanuel Macron et Vladimir Poutine prévu vendredi.
"C'est une bonne chose que la Russie ait décidé de négocier" sur ce dossier, s'est aussi réjouie Victoria Nuland.
La Russie peut se satisfaire du soutien explicite de la Chine, qui a défendu les "préoccupations raisonnables" du Kremlin.
Mais Washington a aussi appelé Pékin "à utiliser son influence sur Moscou" pour éviter un conflit en Ukraine, qui ne serait "pas bon pour la Chine non plus", en raison de son "impact important sur l'économie mondiale" et "le secteur énergétique".
Des les rues de Kiev, des Ukrainiens espéraient que la diplomatie et l'aide militaire occidentale empêcheraient une invasion russe.
"Je ne pense pas que la Russie passera à l'action, mais il est important d'obtenir dès maintenant le soutien de nos partenaires occidentaux, y compris des armes", a déclaré à l'AFP Andriï Chyfrouk, un responsable des achats publics.