En utilisant ce site web, vous acceptez que nous utilisions des cookies. Vous pouvez en savoir plus dans la politique de confidentialité.
Bombay Durpun - Législatives: après le tour de force du RN, l'heure des tractations pour le second tour
-
-
Choisir une langue
Fermeture automatique en : 3
Wie gewohnt mit Werbung lesen
Nutzen Sie Bombay Durpun mit personalisierter Werbung, Werbetracking, Nutzungsanalyse und externen Multimedia-Inhalten. Details zu Cookies und Verarbeitungszwecken sowie zu Ihrer jederzeitigen Widerrufsmöglichkeit finden Sie unten, im Cookie-Manager sowie in unserer Datenschutzerklärung.
Use Bombay Durpun with personalised advertising, ad tracking, usage analysis and external multimedia content. Details on cookies and processing purposes as well as your revocation option at any time can be found below, in the cookie manager as well as in our privacy policy.
Utilizar Bombay Durpun con publicidad personalizada, seguimiento de anuncios, análisis de uso y contenido multimedia externo. Los detalles sobre las cookies y los propósitos de procesamiento, así como su opción de revocación en cualquier momento, se pueden encontrar a continuación, en el gestor de cookies, así como en nuestra política de privacidad.
Utilisez le Bombay Durpun avec des publicités personnalisées, un suivi publicitaire, une analyse de l'utilisation et des contenus multimédias externes. Vous trouverez des détails sur les cookies et les objectifs de traitement ainsi que sur votre possibilité de révocation à tout moment ci-dessous, dans le gestionnaire de cookies ainsi que dans notre déclaration de protection des données.
Utilizzare Bombay Durpun con pubblicità personalizzata, tracciamento degli annunci, analisi dell'utilizzo e contenuti multimediali esterni. I dettagli sui cookie e sulle finalità di elaborazione, nonché la possibilità di revocarli in qualsiasi momento, sono riportati di seguito nel Cookie Manager e nella nostra Informativa sulla privacy.
Utilizar o Bombay Durpun com publicidade personalizada, rastreio de anúncios, análise de utilização e conteúdo multimédia externo. Detalhes sobre cookies e fins de processamento, bem como a sua opção de revogação em qualquer altura, podem ser encontrados abaixo, no Gestor de Cookies, bem como na nossa Política de Privacidade.
Encore abasourdis par le score inédit du Rassemblement national, "aux portes du pouvoir" après le premier tour des législatives, gauche et macronie appellent à des désistements au second tour, chacun s'estimant mieux placé que l'autre pour battre l'extrême droite.
Taille du texte:
Trois semaines après le séisme des européennes et de la dissolution, la vague bleu marine a de nouveau déferlé. Avec plus d'un tiers des suffrages au niveau national, le RN et ses alliés font certes moins que les 36% à 37% annoncés par les sondages des derniers jours de campagne.
Mais le parti à la flamme a frappé un grand coup d'entrée, en faisant élire 39 députés dès le premier tour, à commencer par Marine Le Pen dans son fief du Pas-de-Calais. Idem pour ses lieutenants Sébastien Chenu (Nord), Julien Odoul (Yonne), Edwige Diaz (Gironde) et Laure Lavalette (Var).
Comme le veut l'usage, ces parlementaires fraîchement élus pourront se rendre à l'Assemblée à partir de 14H00, pour prendre ou reprendre leurs repères - et sans doute quelques photos au passage.
La délégation d'extrême droite pourrait croiser celle des 32 élus du Nouveau Front populaire de gauche, qui compte déjà dans ses rangs les insoumis Manuel Bompard, Mathilde Panot et Clémentine Autain, ainsi que le socialiste Olivier Faure et l'écologiste Sandrine Rousseau.
Exit en revanche le patron du parti communiste Fabien Roussel, balayé par le raz-de-marée RN dans le Nord, tandis que le franc-tireur François Ruffin se retrouve en ballottage défavorable dans la Somme et pourrait devoir son salut au désistement de la candidate "Ensemble pour la République".
Les candidats encore en lice ont jusqu'à mardi 18H00 pour décider de se maintenir, ou pas.
- "Le meilleur choix" -
Du côté du Nouveau Front populaire, les partis ont déjà donné une consigne claire: tout candidat arrivé en troisième position devra se retirer. Mais pour LFI, cela vaudra là où le RN est "arrivé en tête", a précisé Jean-Luc Mélenchon.
En gage de bonne volonté, le candidat LFI de la 6e circonscription du Calvados a d'ailleurs annoncé son retrait au profit de l'ex-Première ministre Elisabeth Borne. "Nous allons la sauver", a même affirmé le patron du PS Olivier Faure.
Tout plutôt que le "projet funeste" du RN, c'est également la ligne défendue par l'actuel locataire de Matignon, Gabriel Attal, qui a lui aussi reconnu que "cela passera par le désistement de (ses) candidats" en "troisième position".
Mais seulement pour avantager "un autre candidat qui défend les valeurs de la République", a-t-il ajouté, soulignant que le camp présidentiel sera encore présent "dans plusieurs centaines de circonscriptions" dimanche prochain et constituera "le meilleur choix pour éviter que le RN ne dispose d'une majorité absolue".
Car en l'état, les projections des instituts de sondage anticipent une large majorité relative d'au moins 240 sièges pour les troupes de Jordan Bardella, voire une courte majorité absolue jusqu'à 295 sièges.
Perspective qui inquiète jusqu'au sommet de l'Etat, où Emmanuel Macron a exhorté à "un large rassemblement clairement démocrate et républicain pour le second tour". Sans préciser si LFI entre dans ce périmètre.
Le sujet continue de déchirer les cadres de la majorité sortante: hors de question pour François Bayrou, Edouard Philippe, Yaël Braun-Pivet ou Aurore Bergé. Mais les ministres-candidates Sabrina Agresti-Roubache et Marie Guévenoux ont déjà choisi de se désister et plusieurs tenants de l'aile gauche plaident pour sortir de la logique du "ni RN ni LFI".
Divisé sur la marche à suivre, le gouvernement aura une dernière occasion de se retrouver avant le second tour: le chef de l'Etat a convoqué ses ministres à l'Elysée à 12H00.