En utilisant ce site web, vous acceptez que nous utilisions des cookies. Vous pouvez en savoir plus dans la politique de confidentialité.
Bombay Durpun - Des diplomates américains en Syrie pour rencontrer les nouveaux dirigeants
-
-
Choisir une langue
Fermeture automatique en : 3
Wie gewohnt mit Werbung lesen
Nutzen Sie Bombay Durpun mit personalisierter Werbung, Werbetracking, Nutzungsanalyse und externen Multimedia-Inhalten. Details zu Cookies und Verarbeitungszwecken sowie zu Ihrer jederzeitigen Widerrufsmöglichkeit finden Sie unten, im Cookie-Manager sowie in unserer Datenschutzerklärung.
Use Bombay Durpun with personalised advertising, ad tracking, usage analysis and external multimedia content. Details on cookies and processing purposes as well as your revocation option at any time can be found below, in the cookie manager as well as in our privacy policy.
Utilizar Bombay Durpun con publicidad personalizada, seguimiento de anuncios, análisis de uso y contenido multimedia externo. Los detalles sobre las cookies y los propósitos de procesamiento, así como su opción de revocación en cualquier momento, se pueden encontrar a continuación, en el gestor de cookies, así como en nuestra política de privacidad.
Utilisez le Bombay Durpun avec des publicités personnalisées, un suivi publicitaire, une analyse de l'utilisation et des contenus multimédias externes. Vous trouverez des détails sur les cookies et les objectifs de traitement ainsi que sur votre possibilité de révocation à tout moment ci-dessous, dans le gestionnaire de cookies ainsi que dans notre déclaration de protection des données.
Utilizzare Bombay Durpun con pubblicità personalizzata, tracciamento degli annunci, analisi dell'utilizzo e contenuti multimediali esterni. I dettagli sui cookie e sulle finalità di elaborazione, nonché la possibilità di revocarli in qualsiasi momento, sono riportati di seguito nel Cookie Manager e nella nostra Informativa sulla privacy.
Utilizar o Bombay Durpun com publicidade personalizada, rastreio de anúncios, análise de utilização e conteúdo multimédia externo. Detalhes sobre cookies e fins de processamento, bem como a sua opção de revogação em qualquer altura, podem ser encontrados abaixo, no Gestor de Cookies, bem como na nossa Política de Privacidade.
Des diplomates américains sont arrivés vendredi en Syrie pour rencontrer les nouvelles autorités, dominées par des islamistes radicaux, avec pour objectif de les pousser à réunifier le pays après 13 ans d'une guerre civile sanglante.
Taille du texte:
La chute de Bachar al-Assad le 8 décembre a mis fin à un demi-siècle de règne sans partage du clan Assad et de répression, mais soulève de multiples doutes sur le respect des droits humains, la situation des minorités dans un pays profondément morcelé et l'avenir des régions kurdes semi-autonomes du nord de la Syrie.
"L'ère du silence est révolue. Nous serons à l'affût de toute position qui porterait préjudice aux femmes et ne l'accepterons pas", a assuré Majida Moudarres, une manifestante de 50 ans.
Au même moment, des milliers de personnes manifestaient à Qamichli, dans le nord-est, en soutien aux forces kurdes qui tentent de repousser des offensives de combattants soutenus par la Turquie, alliée du nouveau pouvoir.
"Nous voulons une Syrie démocratique, où chacun a ses droits", a déclaré Salha Kalach, une Kurde de 50 ans.
La communauté kurde, longtemps opprimée, craint de perdre l'autonomie limitée qu'elle a acquise de haute lutte depuis le début de la guerre civile.
- 2.000 soldats américains -
A Damas, les émissaires américains sont arrivés vendredi au siège d'Ahmad al-Chareh, de son nom de guerre Abou Mohammad al-Jolani, le nouvel homme fort de la Syrie, chef du groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Sham (HTS) classé comme terroriste par plusieurs pays dont les Etats-Unis.
Ils doivent aussi rencontrer des représentants de la société civile pour discuter "de leur vision de l'avenir de leur pays et de la manière dont les Etats-Unis peuvent les soutenir", selon le département d'Etat.
Cette délégation, première mission diplomatique formelle dépêchée par les Etats-Unis à Damas depuis le début de la guerre civile, comprend notamment Roger Carstens, chargé de collecter des indices sur les Américains portés disparus en Syrie comme le journaliste Austin Tice, kidnappé en août 2012.
Dès les premières heures de la journée, des employés et des gardes se sont affairés devant le bâtiment de l'ambassade des Etats-Unis, préparant les voitures pour la délégation, une agitation contrastant avec le calme régnant dans les rues de la capitale en ce premier jour de week-end, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Les Etats-Unis prennent ainsi la suite de la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni et l'ONU qui ont déjà envoyé des émissaires à Damas.
La chute de Bachar al-Assad a été accueillie par des scènes de liesse, près de 14 ans après le début de la guerre civile déclenchée en 2011 par la répression de manifestations prodémocratie, qui a fait un demi-million de morts et poussé à l'exil six millions de Syriens.
Ancienne branche syrienne d'Al-Qaïda, HTS affirme avoir rompu avec le jihadisme et cherche à rassurer, à l'heure où le pays exsangue a besoin de toute urgence d'une aide humanitaire "massive", selon l'ONU.
Mais les Occidentaux restent méfiants, tout en cherchant à établir des liens avec les autorités de transition, conscients du risque de fragmentation du pays et de résurgence du groupe jihadiste Etat islamique, qui n'a jamais été totalement éradiqué de Syrie.
Washington soutient les Forces démocratiques syriennes (FDS), dominées par les Kurdes, qui contrôlent les zones semi-autonomes du nord de la Syrie.
- "Lueur d'espoir" -
La situation reste particulièrement volatile dans cette partie du pays, où des combats opposent des groupes soutenus par la Turquie à des combattants kurdes soutenus par Washington.
Deux journalistes turcs ont été tués dans le nord de la Syrie où ils couvraient ces combats, ont annoncé vendredi une association de journalistes turcs et une ONG.
Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a estimé malgré tout jeudi qu'il y avait une "lueur d'espoir" en Syrie.
"Le peuple syrien se trouve à un moment historique et à un moment d'opportunité, et cette opportunité ne doit pas être manquée", a-t-il insisté.
Jeudi, les présidents turc, Recep Tayyip Erdogan, et iranien Massoud Pezeshkian, qui fut le principal allié de Bachar al-Assad avec la Russie, ont appelé à l'unité de la Syrie lors d'un sommet au Caire.
M. Erdogan a exprimé l'espoir de "l'instauration d'une Syrie débarrassée du terrorisme", faisant allusion notamment aux séparatistes kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), combattus par Ankara, et où "toutes les communautés religieuses et tous les groupes ethniques vivraient côte à côte en paix".