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Bombay Durpun - Corée du Sud: la détention du président Yoon prolongée, ses partisans furieux
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La justice sud-coréenne a étendu dimanche à 20 jours la détention du président suspendu Yoon Suk Yeol, après son arrestation pour avoir tenté d'imposer la loi martiale, provoquant l'intrusion de partisans furieux dans le tribunal.
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Ces soutiens inconditionnels de M. Yoon ont brisé des fenêtres et forcé les portes du Tribunal du district ouest de Séoul où s'était déroulée l'audience, a montré une diffusion vidéo en direct.
Vitres et murs ont été endommagés, selon des journalistes de l'AFP, qui ont pu constater que la situation était de nouveau sous contrôle à 06H00 locales (21H00 GMT samedi).
"Il y a une inquiétude quant au fait que le suspect puisse détruire des preuves", avaient souligné avant l'aube les juges, pour expliquer leur décision de ne pas remettre en liberté le chef de l'Etat, arrêté et enfermé mercredi.
Ils ont ainsi autorisé les enquêteurs à le maintenir derrière les barreaux pendant 20 jours.
L'AFP avait vu dimanche des centaines de policiers se précipiter dans le tribunal pour refouler des pro-Yoon échauffés par la prolongation de sa détention.
Des dizaines de milliers de partisans -- 44.000 selon la police -- s'étaient auparavant rassemblés devant le bâtiment, scandant des slogans en soutien de leur leader et brandissant des pancartes avec l'inscription "Libérez le président".
Des heurts ont éclaté avec les forces de l'ordre et une quarantaine de protestataires ont été interpellés, a indiqué à l'AFP un responsable de la police locale.
Me Seok Dong-hyeon, l'un des avocats de M. Yoon, a fustigé dans un communiqué la décision des juges, tout en ajoutant que les violences ne sont "probablement pas ce que le président Yoon veut".
Le rendu donne aux procureurs le temps d'inculper éventuellement pour rébellion M. Yoon, déjà suspendu de ses fonctions. Il resterait alors probablement détenu pour une durée maximale de six mois en parallèle de son procès.
- Cinq heures d'audience -
Yoon Suk Yeol désirait comparaître pour "restaurer son honneur en expliquant directement la légitimité" de la loi martiale, avait dit à l'AFP un autre de ses avocats, Yoon Kab-keun.
Il a "répondu fidèlement sur les faits, les preuves et les questions juridiques", a affirmé Me Yoon Kab-keun aux journalistes après l'audience d'environ cinq heures.
Le dirigeant conservateur s'est exprimé pendant 40 minutes devant les juges, a rapporté l'agence de presse Yonhap.
Yoon Suk Yeol faisait face à la justice pour la première fois depuis sa mesure choc. Il garde cependant le silence face aux enquêteurs en interrogatoire.
M. Yoon a quitté le tribunal dans un fourgon bleu du ministère de la Justice pour retourner au centre de détention de Séoul où il est enfermé.
Le Bureau d'enquête sur la corruption des hautes personnalités (CIO), qui mène les investigations sur lui, a relaté dans un communiqué que deux véhicules transportant des membres de son équipe avaient été attaqués par des protestataires, "créant une situation dangereuse".
Le CIO va "réclamer que la police (impose) des sanctions strictes sur la base des preuves recueillies concernant ces actions".
- "Patriotisme passionné" -
La crise semble profiter au camp de Yoon Suk Yeol. Son Parti du pouvoir au peuple (PPP) a dépassé dans les sondages d'approbation le Parti démocrate, principale force de l'opposition, à 39% contre 36%, selon une étude Gallup publiée vendredi.
M. Yoon avait envoyé vendredi une lettre via ses avocats à ses partisans, parmi lesquels des chrétiens évangéliques et des YouTubeurs de droite, pour les remercier de leurs manifestations et rendre hommage à leur "patriotisme passionné".
Le dirigeant a été arrêté le 15 janvier à l'issue d'un assaut du CIO et de policiers sur sa résidence officielle, une première en Corée du Sud pour un chef de l'Etat en exercice.
L'Assemblée nationale a voté le 14 décembre une motion de destitution contre lui, entraînant sa suspension. Il reste toutefois officiellement le président, seule la Cour constitutionnelle, saisie, ayant le pouvoir de lui retirer son titre.
Dans cette procédure parallèle aux enquêtes ouvertes, la Cour a jusqu'à la mi-juin pour le démettre définitivement ou décider de le rétablir dans ses fonctions.