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Bombay Durpun - 50 ans après la loi Veil, les anti-IVG "marchent pour la vie"
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Cinquante ans après la loi Veil, plusieurs milliers d'opposants à l'avortement manifestent dimanche à Paris dans le cadre de la "marche pour la vie" qui vise aussi à dénoncer la volonté de relancer le débat parlementaire sur la loi portant sur la fin de vie.
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La manifestation est organisée chaque année autour de l'anniversaire de la loi portée par Simone Veil relative à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) et promulguée le 17 janvier 1975.
"C'est une marche pour le droit à vivre pour montrer que le débat est toujours ouvert en France, pour que les Francais se questionnent sur les convictions qui sont défendues ici", a dit à l'AFP, Sophie, 23 ans, qui comme les autres manifestants interrogés n'a pas souhaité révéler son patronyme.
"Depuis que c'est entré dans la Constitution, ça nous inquiète beaucoup. Aujourd'hui, c'est une possibilité (l'IVG), demain on sera peut-être des criminels de refuser d'accepter la Constitution", s'est alarmé Jean, un Parisien de 38 ans.
S'exprimant sur un podium au-dessus duquel une banderole proclamait "50 ans de défense de la vie" et où était barré d'un trait "50 ans de défaites politiques", le président de la Marche pour la vie, Nicolas Tardy-Joubert a affirmé ne pas avoir "peur de dire que l'avortement est la première cause de mortalité en France pour l'espèce humaine".
"Cette année 2025 est très spéciale. Il y a 50 ans, la loi Veil qui dépénalisait l'avortement a été promulguée. Cette loi a causé de lourdes pertes humaines et entraîné la mort et l'exclusion de plus de 10 millions de bébés de la société française", a-t-il lancé à la foule avant que celle-ci ne respecte une minute de silence.
Selon les derniers chiffres officiels, 243.623 IVG ont été enregistrées en 2023, soit 8.600 de plus que l'année précédente.
Si les règles encadrant l'avortement ont été assouplies depuis 1975 et si "la liberté garantie à la femme" de recourir à l'IVG a été inscrite en 2024 dans la Constitution, les associations féministes s'alarment d'un droit toujours "fragile" et font état "d'attaques régulières" de ses opposants.
-"changement de civilisation"-
Outre l'opposition à l'IVG, les organisateurs de la "marche pour la vie" réclament comme l'an dernier une échographie obligatoire dès la sixième semaine de grossesse, permettant d'"entendre battre le cœur du fœtus", ou encore un délai de réflexion de trois jours avant toute IVG.
Ils appellent également à "encourager l’accouchement sous X" et à défendre "le droit absolu à l’objection de conscience des personnels de santé et protéger la clause de conscience spécifique."
Autre sujet également à l'ordre du jour de la manifestation, le rejet de toute "légalisation du suicide assisté et de l’euthanasie" et l'appel à "un grand plan pour que les soins palliatifs soient accessibles" à tous.
"N'oublions pas les menaces sur la fin de vie avec les nouvelles propositions de loi qui pourraient être étudiées dans les semaines à venir", met en garde Nicolas Tardy-Joubert
"Je pense que ce serait vraiment un changement de civilisation si on acceptait l'euthanasie. C'est une façon individualiste de voir les choses", a abondé dans le cortège, Maylis, 54 ans, venue des Yvelines.
Porté par le gouvernement Attal, un projet de loi sur la fin de vie devait légaliser le suicide assisté et, dans certains cas, l'euthanasie, avec de strictes conditions et sans employer ces termes, préférant parler d'"aide active à mourir". Son examen a été interrompu par la dissolution de l'Assemblée nationale en juin 2024.
Dans sa déclaration de politique générale mardi, le Premier ministre, François Bayrou, ne s'est pas prononcé sur ce sujet sensible, ni sur le délai d'examen ni sur le fond, renvoyant le texte "au pouvoir d'initiative" du Parlement.