En utilisant ce site web, vous acceptez que nous utilisions des cookies. Vous pouvez en savoir plus dans la politique de confidentialité.
Bombay Durpun - Ukraine: Macron chez Poutine, en quête de désescalade
-
-
Choisir une langue
Fermeture automatique en : 3
Wie gewohnt mit Werbung lesen
Nutzen Sie Bombay Durpun mit personalisierter Werbung, Werbetracking, Nutzungsanalyse und externen Multimedia-Inhalten. Details zu Cookies und Verarbeitungszwecken sowie zu Ihrer jederzeitigen Widerrufsmöglichkeit finden Sie unten, im Cookie-Manager sowie in unserer Datenschutzerklärung.
Use Bombay Durpun with personalised advertising, ad tracking, usage analysis and external multimedia content. Details on cookies and processing purposes as well as your revocation option at any time can be found below, in the cookie manager as well as in our privacy policy.
Utilizar Bombay Durpun con publicidad personalizada, seguimiento de anuncios, análisis de uso y contenido multimedia externo. Los detalles sobre las cookies y los propósitos de procesamiento, así como su opción de revocación en cualquier momento, se pueden encontrar a continuación, en el gestor de cookies, así como en nuestra política de privacidad.
Utilisez le Bombay Durpun avec des publicités personnalisées, un suivi publicitaire, une analyse de l'utilisation et des contenus multimédias externes. Vous trouverez des détails sur les cookies et les objectifs de traitement ainsi que sur votre possibilité de révocation à tout moment ci-dessous, dans le gestionnaire de cookies ainsi que dans notre déclaration de protection des données.
Utilizzare Bombay Durpun con pubblicità personalizzata, tracciamento degli annunci, analisi dell'utilizzo e contenuti multimediali esterni. I dettagli sui cookie e sulle finalità di elaborazione, nonché la possibilità di revocarli in qualsiasi momento, sono riportati di seguito nel Cookie Manager e nella nostra Informativa sulla privacy.
Utilizar o Bombay Durpun com publicidade personalizada, rastreio de anúncios, análise de utilização e conteúdo multimédia externo. Detalhes sobre cookies e fins de processamento, bem como a sua opção de revogação em qualquer altura, podem ser encontrados abaixo, no Gestor de Cookies, bem como na nossa Política de Privacidade.
Emmanuel Macron est arrivé lundi à Moscou pour y rencontrer Vladimir Poutine, ouvrant une nouvelle semaine diplomatique chargée destinée à avancer vers une désescalade dans la crise russo-occidentale autour de l'Ukraine.
Taille du texte:
Des dizaines de milliers de soldats russes campent toujours aux frontières de leur voisin pro-occidental, laissant craindre une nouvelle invasion. La Russie réclame encore et toujours que l'Otan quitte son voisinage comme garantie de sa sécurité en vue d'un apaisement.
Le président français sera le premier dirigeant occidental de premier plan à rencontrer le président russe depuis l'accroissement des tensions en décembre. Le lendemain, il ira à Kiev voir le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a jugé "très importante" la visite du président français.
"Macron a dit à Poutine qu'il venait avec des idées dans la quête d'une détente", s'est-il félicité avant de juger la situation "trop complexe pour s'attendre à des percées décisives après une seule rencontre".
Le président français s'est dit "lucide et déterminé" dans l'avion qui le conduisait à Moscou, jugeant lui aussi qu'à court terme, il n'y aura pas de solution. Dès lors, il s'agit "de réduire le champ des ambiguïtés pour voir où sont les points de désaccord et les points de convergence possibles".
Il a réaffirmé la position commune des Occidentaux, à savoir leur refus de mettre fin à la politique de porte ouverte de l'Otan, comme le réclame Moscou, qui veut des garanties que l'Ukraine ou d'autres de ses voisins ne rejoindront jamais l'Alliance.
"Nous avons à construire les termes d'une équation qui rend possible la désescalade sur le plan militaire", a constaté M. Macron. 125.000 soldats sont, selon lui, déployés aux frontières de la Russie et du Bélarus avec l’Ukraine.
- Sécurité russe "légitime" -
Américains et Européens proposent des discussions sur les inquiétudes de la Russie en matière de sécurité sans céder sur les points clés, militant pour des gestes de confiance comme des visites réciproques de sites militaires, ou encore des mesures de désarmement. Des propositions jugées "positives" mais "secondaires" par Moscou.
L'Ukraine, par la voix de son ministre des Affaires étrangères Dmytro Kouleba, a fixé ses propres lignes rouges : "Pas de concessions sur l'intégrité territoriale" et "un retrait durable des forces russes de la frontière ukrainienne et des territoires occupés".
"Il ne faut jamais faire de compromis sur la question ukrainienne sans les Ukrainiens", a souligné M. Macron, tout en se disant "frappé du sang froid qu'a eu le président Zelensky ces dernières semaines".
La Russie a déjà annexé une partie de l'Ukraine en 2014, la péninsule de Crimée, après une révolution pro-occidentale à Kiev. Depuis la même année, des séparatistes pro-russes, soutenus par Moscou, sont aussi en guerre avec l'armée ukrainienne dans l'est du pays.
Un processus de paix, sous médiation franco-allemande, a permis de geler le front, mais le règlement politique est paralysé. M. Macron veut le relancer.
- Pas d'apocalypse -
Afin de coordonner la position occidentale, le président français s'est entretenu avec Joe Biden, le Premier ministre britannique Boris Johnson, le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg et les dirigeants des trois pays baltes.
De son côté, l'Allemand Olaf Scholz, accusé de tiédeur dans son soutien à l'Ukraine, rencontrera lundi à Washington le président américain.
Les ministres britanniques des Affaires étrangères et de la Défense doivent se rendre quant à eux à Moscou cette semaine.
Pour leur part, les Etats-Unis continuent d'envoyer des renforts militaires en Europe.
Le renseignement américain a estimé que la Russie avait déjà 70% du dispositif nécessaire à une invasion à grande échelle de l'Ukraine.
D'autant que Moscou est en train de déployer un nombre indéterminé d'hommes, de blindés et d'avions au Bélarus, allié de la Russie et voisin de l'Ukraine, pour d'importants exercices militaires.
Se plaçant une fois encore en porte-à-faux avec l'urgence martelée par Washington, le chef de la diplomatie ukrainienne a appelé à ne pas écouter les prédictions "apocalyptiques", tout en se félicitant d'avoir une "armée puissante" et "un soutien international sans précédent".
L'Allemagne a elle annoncé lundi l'envoi de 350 soldats supplémentaires en Lituanie dans le cadre d'une opération de l'Otan.