Euro de hand: les Bleues tombent de haut, éliminées en demi-finale / Photo: Eva MANHART - APA/AFP
Muselée par les Danoises et leur gardienne Anna Kristensen, l’équipe de France féminine de handball a été stoppée au stade des demi-finales de l’Euro, 24-22, vendredi à Vienne.
Alors que leur parcours avait été jusque-là impeccable, avec sept victoires en sept rencontres, ce match couperet a été fatal aux Bleues, qui n’ont jamais mené face aux Danoises et n'auront pas l’occasion de remporter de titre cette année, après l’argent récolté aux Jeux de Paris cet été.
Face à aux Danoises, qui seront opposées aux doubles championnes d’Europe en titre et grandes favorites norvégiennes dimanche, les Françaises ont payé un manque criant d'efficacité durant toute la rencontre, face à une défense extrêmement solide.
En souffrance dans le premier acte, entre pertes de balles, approximations devant le but et déjà les nombreux arrêts d’Anna Kristensen (6/17 à la pause), la meilleure gardienne de cet Euro, les vice-championnes olympiques ont semblé à côté de leurs baskets quand en face les Danoises en profitaient pour prendre un peu d’avance avec Anne Mette Hansen et Mie Hojlund (13-11 à la pause).
- Kristensen héroïque -
Toujours dans la difficulté offensivement, les Bleues ont pu compter sur l’entrée d’Hatadou Sako dans la cage et sur l’apport de Pauletta Foppa pour égaliser difficilement peu avant l’entrée dans les 20 dernières minutes de jeu. Mais encore une fois, elles n'ont pas su trouver les solutions pour passer devant, ne parvenant à inscrire que trois petits buts en seize minutes.
Et Anna Kristensen n'y est certainement pas pour rien. Héroïque, elle a enregistré un total de 16 arrêts (44%), empêchant les Françaises d'espérer se rapprocher, malgré la bonne deuxième période de Glauser dans le but de l'autre côté.
Les joueuses de Jesper Jensen en avaient profité de leur côté pour s'envoler, menant de cinq buts à moins d'un quart d’heure de la fin. Un retard que les Françaises n’ont jamais su combler, laissant leur rêve de titre s’envoler.
Nommé il y a trois mois en remplacement de l’illustre Olivier Krumbholz, Sébastien Gardillou devra tirer les enseignements de cette première compétition en tant que sélectionneur. En attendant, les Bleues auront encore une médaille à la chercher, en bronze, contre la Hongrie dimanche, pour terminer le tournoi sur un goût moins amer.
L.Apte--BD